OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Développeuse… euh, ça existe ? http://owni.fr/2010/09/03/developpeuse-euh-ca-existe/ http://owni.fr/2010/09/03/developpeuse-euh-ca-existe/#comments Fri, 03 Sep 2010 09:46:29 +0000 Romy Têtue http://owni.fr/?p=26758

— Et toi, tu fais quoi ?

Nous sommes à une soirée networking tech à tendance web, mais pas seulement. Les autres sont webdesigner, consultante indépendante, rédactrice web, directrice de clientèle, chargée de relations, chef de projet, community manager, graphiste freelance, planneuse stratégique digital… Je réponds machinalement, un peu distraite :

— Je suis développeuse web…

Mon interlocuteur s’exclame alors, réellement estomaqué :

— Wôh ! Ça existe !??

Vu la tête qu’il fait, je crains qu’il ne me saute dessus pour me palper et me pincer partout pour s’assurer que je ne suis pas un hologramme. Il m’explique qu’il n’a jamais vu de développeuse de sa vie, laquelle semble pourtant avoir entamé le second tiers. Agacée d’être considérée comme une étrangeté, je me demande vraiment de quelle planète vient cet ahuri pour n’avoir encore jamais vu une femme faire du dev et je repense à toutes celles que j’ai croisé sur les plateaux techniques : sommes-nous invisibles à ce point ? Plus tard, un autre, pareillement surpris, mais rapidement suspicieux, me demandera :

— Ah mais attends ! T’es une vraie ? Ou t’es du genre de ces faux développeurs qui font juste du CSS ?

Lasse, je précise donc :

— Je suis « développeuse web front » et…

Encore une fois je n’ai pas le temps de finir que l’autre reprend la parole pour conclure, non sans une pointe de dégoût — les dev front apprécieront :

— Ouais, du CSS quoi. Ce n’est même pas un langage !

Dans la phrase qui suit, il prononce rapidement les noms de certains langages comme C++ et Ruby, avec un ton qui fait comprendre qu’il y a du code vraiment poilu et le reste, hiérarchisant, et ce de façon égocentrique, selon ses propres compétences et affinités, sans penser un instant que ce n’est pas le CSS qui est nul, mais lui : comme beaucoup de developpeurs, ce mec est juste une burne en feuilles de style — ça aurait pu être en macramé binaire, en mécanique quantique ou en cuisine moléculaire, peu importe — mais il préfère reprocher à la chose de n’être pas fichue de façon à être par lui compréhensible plutôt qu’avoir à considérer qu’il échoue à la maîtriser. Puis il me zappe, sans que j’ai pu en placer une. Ce qui répond à ma question : nous ne sommes pas invisibles, non, juste indignes de considération.

Les enquêtes IPSOS qui me catégorisent « master-développeuse » ou l’étalage de mes compétences de « dev front end » n’y changeront rien, puisque pour l’accorder à une femme, mieux vaut encore dévaloriser le métier. C’est ainsi que cet autre me répondait, il y a deux jours, occultant complètement la programmation de mon profil : l’intégration est vraiment un truc où les nanas sont plus douées que les hommes. Ça réclame une sensibilité qu’ils n’ont pas, de la patience et de la minutie… Méfiez-vous, c’est un faux compliment, bien sexiste, qui consiste à rabaisser une activité (et la rémunération correspondante) au niveau de l’art d’agrément, voire du torchage de marmots (considéré comme inné donc gratuit).

À trop fréquenter de gens biens, je croyais que le monde avait évolué vers davantage de mixité mais, comme en écho des points de vue masculins précédents, il n’existe pas davantage de « développeuse » pour le célèbre moteur de recherche Google qui me propose de corriger l’orthographe du mot par « développeur » :

La requête « développeuse web front » dans Google

À celles et ceux qui en douteraient, rappelons que, d’après les règles de la langue française, le féminin du mot « développeur » est bien « développeuse » comme le précisent différents guides d’aide à la féminisation des noms de métier à travers la francophonie. C’est d’ailleurs par centaines qu’on trouve des « développeuses » sur le réseau professionnel Viadeo. Mais je découvre que leur nombre va diminuant : alors qu’elle était en constante progression depuis plusieurs décennies la proportion de femmes exerçant dans le secteur de l’informatique décline.

Cet autre interlocuteur, qui se veut bienveillant, explique aux femmes alentour que c’est parce qu’elles ont pris trop de retard, dès l’enfance… sans avoir la présence d’esprit d’incriminer le sexisme de l’éducation, s’imaginant sans doute que les fillettes que nous étions préféraient réellement jouer à la poupée plutôt qu’avec un MéchaBlox, incapable d’entendre celles qui, parmi mes voisines, s’offusquent d’avoir au contraire été mises à l’index, quand ce n’est pas carrément à l’écart, pour leur goût précoce de l’informatique jugé si anormal pour une fille, tandis que l’ado qu’il était passait tranquillement son temps à démonter et remonter son micro-ordinateur… La boucle est bouclée. Il ne voit pas le problème. Et je doute qu’il veuille bien comprendre : il n’est pas méchant, mais ça ne l’intéresse sincèrement pas.

Ce n’est pas par manque d’audace ou de visibilité que les femmes sont si peu nombreuses dans les NTIC, mais parce qu’on leur coupe : la parole, l’accès, la considération, l’envie. Et j’avoue avoir quelque appréhension, en redécouvrant le sexisme qui y sévit encore, à l’idée de retourner travailler en entreprise…

PS

Cet article rend compte d’échanges qui ont eu lieu la semaine autour de la Night des Tech Women, rencontre de réseaux de femmes professionnelles du web et des nouvelles technos, organisée ce 29 juin à la Cantine.

Billet initialement publiée sur le blog Romy têtue

Crédit photo CC Flickr inthesitymad

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L’info participative selon Rue89, Lepost et Citizenside http://owni.fr/2010/02/22/l%e2%80%99info-participative-selon-rue89-lepost-et-citizenside/ http://owni.fr/2010/02/22/l%e2%80%99info-participative-selon-rue89-lepost-et-citizenside/#comments Mon, 22 Feb 2010 18:26:14 +0000 Tatiana Kalouguine http://owni.fr/?p=8814

Aaaah, les « nouveaux métiers du journalisme » ! Ce sujet débattu et rebattu passionne tant et plus. C’était justement le thème d’une conférence qui se tenait mercredi dernier (17 février) à la Cantine à Paris. Cinq représentants de la presse online étaient venus à l’invitation du Social Media Club présenter leurs méthodes de travail. Au programme: le journalisme « crowdsourceur » , « en réseau » , « coproducteur » , mais aussi « d’enquête » ou « d’actualité » -ces derniers on l’avouera n’étant pas de la plus grande nouveauté. Passons sur ces étiquettes collées un peu arbitrairement sur tel ou tel intervenant. L’intérêt de la rencontre était surtout de montrer les approches différentes des médias « participatifs »…

Pour des raisons de cohérence, je ne vais m’intéresser ici qu’à trois des cinq participants : Pierre Haski, directeur de publication à Rue89, Philippe Checinski, cofondateur de Citizenside, et Alexandre Piquard, rédac’ chef adjoint du Post*

Voici donc pour commencer Pierre Haski, de Rue89, grand conférencier devant l’éternel et très présent sur ce blog.

Une fois n’est pas coutume, plutôt que de parler de la philosophie de Rue89, ou encore de son modèle économique décalé (sujets déjà rabâchés ici et ici), Haski nous fait cette fois pénétrer dans l’arrière-cuisine de l’info. Comment s’organise la rédaction? Quel est le rôle des internautes? Comment sont gérés les commentaires?

« Tout est dans le processus » , annonce-t-il en préambule, paraphrasant Jeff Jarvis…

(12:56)

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Les « nouveaux métiers » selon Pierre Haski et le retard des écoles de journalisme…

(0:58)

Cliquer ici pour voir la vidéo.

S’avance ensuite Philippe Checinski, cofondateur de Citizenside, très à l’aise lui aussi dans la présentation de son agence d’achat/vente de films et de photos d’actu. C’est un fait, assure-t-il, « tout le monde a envie de témoigner de ce qui se passe dans son village, et qui n’intéressera pas les grands médias. » Il fallait être fou pour ne pas en faire un business. D’ailleurs des appli mobile sous Android et iPhone permettent d’ores et déjà d’envoyer directement vos photos à Citizenside.

Le modèle économique de l’agence repose sur la vente des images à des médias partenaires en France et à l’international (voir ici le partenariat qui vient d’être conclu avec Le Parisien). Clé de répartition des revenus : 65% en moyenne pour l’auteur et 35% pour l’agence (et non l’inverse, comme je l’avais écrit plus tôt, argh).

Anticipant les critiques habituelles sur la vérification des sources, Checinski déroule l’argumentaire : « Lorsqu’un document nous arrive, il est vérifié par des journaliste à trois niveaux : qui est celui qui envoie? quand à été prise la photo? l’image a-t-elle été retouchée? » Il détaille les outils utilisés pour ce faire…

(8:36)

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Question sur le droit à l’image: le risque de plaintes est répercuté sur le média qui achète l’image…

(0:59)

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Voici enfin Alexandre Piquard, du Post, qui nous présente la grande communauté des contributeurs/auteurs du site d’info. Derrière lui, un graph de cercles concentriques symbolise les différents niveaux de participation. Il y a le cercle des journalistes professionnels (ils sont 6 au Post), celui des blogueurs invités (une trentaine) et enfin le cercle des gentils membres (environ 40.000), qui pondent quand même entre 500 et 700 articles par jour et 7000 commentaires !

L’info participative ne rigole pas sur lepost : sur les 100 articles de « Une » qui défilent chaque jour, un tiers provient des journalistes, un tiers des blogueurs et un tiers des internautes…

(7:36)

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Alexandre explique ensuite comment chaque salarié du Post à a cœur de mieux connaître sa communauté. Un vrai boulot : de quel bord politique est ce blogueur, qui sont ses relations, où travaille sa belle-mère et surtout quelles sont ses motivations pour poster (c’est vrai ça, pourquoi bloguer gratuitement?). Bel éloge de la « finesse » des relations virtuelles…

Il expose aussi dans cette vidéo les pistes d’évolution du site. Où l’on apprend que lepost.fr travaille en particulier à une meilleure « signalisation » des articles car, croyez-le ou non, « il existe encore des gens qui ne savent pas qu’une info brute n’est pas une info totalement validée par la rédaction. »

(6:53)

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Question vicieuse de la salle sur la politique de rémunération au Post…

(1:35)

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Tangui Morlier, de l’association Regards Citoyens, conclut en comparant les techniques des médias online au fonctionnement de la presse quotidienne régionale. Ce n’est manifestement pas l’avis de Pierre Haski…

Cliquer ici pour voir la vidéo.

* Précision : les interventions de Jean-Luc Martin-Lagardette , journaliste et auteur de l’enquête participative avec la communauté d’AgoraVox sur l’obligation vaccinale, et l’approche militante d’Augustin Scalbert, de la campagne Libertés d’informer, toutes deux fort intéressantes, feront l’objet de deux billets séparés.

Article initialement publié sur La Voix du dodo

Photo de une nielshendriks sur Flickr

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http://owni.fr/2010/02/22/l%e2%80%99info-participative-selon-rue89-lepost-et-citizenside/feed/ 1
Les trois sphères de la stratégie web, par Jeremiah Owyang, version française http://owni.fr/2009/09/23/les-trois-spheres-de-la-strategie-web-par-jeremiah-owyang-version-francaise/ http://owni.fr/2009/09/23/les-trois-spheres-de-la-strategie-web-par-jeremiah-owyang-version-francaise/#comments Wed, 23 Sep 2009 08:52:14 +0000 Julien Dorra http://owni.fr/?p=3833

Pour être un bon stratège web, équilibrez les sphères de la communauté, de l’entreprise et des technologies.

Jeremiah Owyang est le plus populaire des spécialistes en stratégie web.

Il vient de mettre à jour son article de 2006, «The Three Spheres of Web Strategy», dans une version 2009.

Communauté, Entreprise et Technologie, Jeremiah Owyang regroupe en 3 sphères les objectifs et les défis que rencontre le Stratège Web — c’est à dire celui qui met en place une stratégie web.

La recette du bon Stratège Web ? Si vous voulez réussir votre projet, équilibrez les 3 sphères !

 

Les trois sphères de la stratégie web, par Jeremiah Owyang

 

 

J’espère que ceci est une de ces ressources que l’on imprime, accroche dans son bureau, et partage autour de soi. Il s’agit du thème central de ce blog, l’équilibre nécessaire pour des projets web réussis au sein des organisations.

J’ai originellement posté ce schéma en 2006, puis je l’ai mis à jour en 2007, et il est temps de revoir la structure de base des objectifs et des défis d’un Stratège Web, spécialement au moment où je me repositionne en changeant de rôle.

Qui sont les Stratèges Web? Dans une entreprise, ils sont souvent responsables de la vision à long terme des actifs web de l’entreprise. Dans une société où le produit est sur le web, ils sont souvent le chef de produit ou le directeur technique. Indépendamment du rôle, les responsabilités sont les mêmes, ils ont besoin d’équilibrer ces trois sphères, et de s’assurer que leurs efforts se porte au milieu de l’ensemble des trois.

 

1) Sphère de la Communauté

 

Pour réussir, le Stratège Web doit comprendre (en utilisant une variété de techniques et de tactiques) ce que veulent les clients et les prospects. En prenant pour source les recherches ethnographiques, les analyses, le suivi de marque et la recherche primaire et secondaire, le résultat final devrait être un profil d’expérience web et un modèle mental.

Compétences spécifiques requises: Aptitude à comprendre et mettre en œuvre la recherche, bonne compréhension de l’expérience utilisateur qui devrait inclure l’ergonomie [usability], l’architecture d’information. Capacité à synthétiser du contenu depuis des sources en temps réel variés telles que les outils de mesure web, le retour client via le support, les enquêtes et les communautés, et une capacité à faire preuve d’empathie pour les clients. Par dessus tout, ce stratège devrait être capable de prédire où les clients seront dans les prochaines années — pas seulement comprendre les situations antérieures ou actuelles.

Recommandations clés pour 2009-2010: Concentrez-vous sur le suivi de la marque auprès des clients dans l’espace du web social. Nous avons vu une augmentation de l’adoption des technologies sociales par les consommateurs, ce qui a provoqué un changement dans les lieux où les clients prennent des décisions (pas seulement sur votre site web d’entreprise). C’est une occasion d’identifier rapidement qui ils sont, ce qu’ils veulent (et ne veulent pas) et de comprendre le langage qu’ils utilisent afin de se rapprocher d’eux.

 

2) Sphère de l’entreprise

 

Mais comprendre uniquement les clients n’est pas suffisant, le Stratège Web doit être en mesure d’atteindre des objectifs commerciaux mesurables.

Ce dirigeant doit d’abord être en mesure d’identifier les principaux intervenants au sein d’une organisation, de comprendre leurs besoins, de dresser des priorités, et d’équilibrer cela dans un plan qui réponde à la fois à leurs besoins et à ceux de la communauté. Cette danse délicate exige que le stratège équilibre les besoins d’équipes internes variés, contrebalance les fausses urgences quotidiennes, tout en répondant aux besoins de l’entreprise.

C’est ici que beaucoup de Stratèges Web ne sont pas à la hauteur, ils atteignent les buts et les objectifs des décideurs internes mais ne parviennent pas à les équilibrer avec les besoins de la communauté. Le résultat final ? Un site web que les utilisateurs visitent rarement, des utilisateurs qui vont ailleurs pour prendre des décisions en confiance.

Compétences spécifiques requises: Aptitude à communiquer au sein d’une société, à comprendre et à hiérarchiser les besoins de multiples intervenants dans l’entreprises et à établir des priorités. Ce responsable devra aussi être un médiateur et doit réduire les tensions avec les membres de l’entreprise campés sur leurs positions avec rationalité et un sens aigu des affaires, ainsi que veiller à ce que l’équipe web opère dans un cadre efficace.

Les compétences en gestion sont ici essentielles : gestion de projets, relations humaines, communication et capacité à définir des objectifs clairs et concis basés sur des dates pour les équipes contenu et technique. Enfin, le cœur du rôle inclut des compétences en direction marketing, publicité, média, gestion de produit et marketing.

Les principales recommandations pour 2009-2010: Dans de nombreux cas, la récession a supprimé les budgets aux opérations ayant des budgets en provenance des campagnes [de publicité] et aux départements qui doivent innover. Là où les budgets sont limités, apprenez à utiliser des technologies peu coûteuses en interne, telles que les logiciels communautaires, les blogs, ou les outils de mise à jour de son statut — mais pour autant ayez un plan à long terme sur la manière dont ils fonctionnent. Sur le front extérieur, donnez des règles générales [guidelines] et de ressources sur l’utilisation du social aux équipes internes avant que les usages se répandent dans de nombreux secteurs de l’entreprise sans un cadre commun — fragmentant l’expérience des clients et gaspillant les ressources de l’entreprise.

 

3) La Sphère des technologies

 

Enfin, les Stratèges Web doivent être des expert dans leurs propre domaine des technologies internet. Ils auront besoin de connaître les capacités et les lacunes de leur arsenal d’outils actuel et aussi d’adopter les nouvelles technologies qui apparaissent en continu.

Les leader dans ce domaine deviennent souvent auto-satisfaits, se contente de configurer les systèmes en cours, et oublient de planifier dans leur feuille de route immédiate de nouvelles technologies qui élargissent la portée et la largeur de ce qui peut être fait. Si les Stratèges Web opèrent correctement dans la sphère de la Communauté, ils regardent déjà la façon dont l’adoption des technologies par les clients est en évolution.

Compétences spécifiques requises: Aptitude à comprendre le fonctionnement de l’architecture web dans le domaine d’internet. Même s’ils ne sont pas des experts techniques, ils devraient être en mesure de comprendre les impacts de ces technologies sur les entreprises et la société. Ils devraient également surveiller les technologies émergentes et consacrer un pourcentage des ressources à la recherche et au développement de nouvelles technologies — ne restant jamais à la traine. Le stratège doit démontrer des compétences en innovation, et expérimenter et pratiquer avec les nouvelles technologies au moment où elles émergent — mais en gardant comme perspective les objectifs à long terme de l’entreprise.
Recommandations clés pour 2009-2010: Les stratèges Web ont besoin de se préparer à un nouvel ensemble d’appareils connectés qui émergent rapidement. Alors que le social a pris au dépourvu la plupart des entreprises, les technologies mobiles à l’intérieur et à l’extérieur de votre entreprise auront un impact sur la manière dont l’information est rapidement partagé. Commencez par analyser les applications connexes et les réseaux sociaux mobiles sur les terminaux mobiles évolués tels que Blackberry, iPhone, et Palm Pre.

Pour réussir, le Stratège Web doit mettre en balance ces trois sphères. Devenir un maître dans chacun de ces domaines exige un dévouement incroyable, et les dirigeants doivent donc s’appuyer sur leur équipe en matière de nouvelles informations, rechercher activement à se former, participer à des ateliers, et lire des livres sur les différents sujets. En outre, si cela aide à orienter votre carrière, ou que si vous êtes un recruteur pour ce rôle, j’espère que cela a aidé à définir le profil qu’il faut rechercher.


«The Three Spheres of Web Strategy» Jeremiah Owyang 2009 (Trad. Julien Dorra 2009)

Article traduit par Julien Dorra, et publié initialement sur ils.sont.la où l’on trouve des conseils pour réussir sa stratégie web

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